Dakarmidi – Le gouverneur de Thies, Amadou Sy sensibilise la population sur l’érection des dos-d’ânes non réglementaires, sur les routes nationales et internationales.
D’après lui, l’implantation des dos-d’ânes doit répondre aux normes internationales. Les nombreuses accidents sur les grandes routes découlent souvent de l’érection de ces ralentisseurs artisanaux.
« La population demande de plus en plus et avec récurrence (…) la construction de dos-d’âne. Nous avons vu qu’au niveau de chaque village, il y en avait deux ou trois demandes et souvent sur des routes nationales ou internationales qui sont réglementées », a dit le gouverneur.
Au terme d’une réunion du comité régional de développement (CRD) de mardi, consacrée aux préparatifs du Gamou annuel de Pire, dans le département de Tivaouane, qu’Amadou Sy a fait ces rappels.
Le chef de l’exécutif régional a insisté sue le fait que « l’axe Dakar-Saint-Louis-Rosso est une route internationale » qui est réglementé au même titre que le corridor « Dakar-Kaolack-Tambacounda-Kidira ». Pour dire qu' »On ne peut pas se permettre à chaque village, à chaque localité d’élever des dos-d’âne dont le grand nombre constitue parfois même des dangers ». Amadou Sy a déploré ainsi, le fait que les « populations prennent l’initiative de construire de façon artisanale des ralentisseurs ».
De l’avis du gouverneur, cette situation qui crée un ralentissement généralisé, et les conducteurs ont tendance à rattraper le temps perdu dans les voies ou les dos-d’ânes sont inexistantes. Aussi, préconise t-il la matérialisation des dos-d’ânes par l’installation de panneaux de signalisation horizontale et verticales qui viserait mieux à respecter le code de la route. La mise en service de policiers et de gendarmes est tout autant requise pour veiller au respect du code de la route.
« Il faudrait qu’on ose dire aux populations ce qui est faisable et ce qui l’est pas, sinon chaque village demandera ses trois ou ses quatre dos-d’âne. Et si vous regardez le nombre de villages qu’il y a au Sénégal finalement, on ne peut pas s’en sortir », a martelé Amadou Sy.
Le gouverneur de la région de Thiès compte travailler de concert avec l’Ageroute et le ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement pour trouver une solution durable à ce problème.
La rédaction.