Dakarmidi -Délivrance, amélioration du quotidien et de la situation de l’ensemble des membres d’une communauté, interdisant l’injustice et l’oppression, ordonnant l’équité et le respect de son prochain, l’Islam donna à la femme une place sans équivalent dans aucune autre communauté. Il a reconnu à la femme des capacités et des droits inconditionnels, dans toute gestion d’ordre civil, économique ou personnelle. La femme jouit ainsi de la capacité et du droit d’hériter, de donner, de léguer, de contracter une dette, d’acquérir, de passer un contrat, d’attaquer en justice et d’administrer ses biens.
Elle a aussi le droit de choisir librement son mari, de se remarier, après avoir divorcée ou être devenue veuve. Ce dernier droit n’a été reconnu à la femme occidentale que bien tardivement… Parmi ses droits sur l’homme, on peut citer par exemple : le versement de sa dot lors de son mariage, subvenir à tous ses besoins, quand bien même elle serait la plus riche des personnes, et cohabiter convenablement avec elle … comme il est mentionné dans le verset suivant : « Et cohabitez avec elles convenablement » (s.4, v.19).
Et le Messager de Dieu (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur avec les femmes. » Rapporté par Hâkim et authentifié par Albâny.
Elle n’est pas obligée de travailler, c’est l’homme qui subvient obligatoirement à ses besoins. Si l’homme venait à refuser d’assouvir ses besoins, alors cela est considéré comme un grave péché. Par ailleurs, si celle-ci venait à travailler, son argent lui appartiendrait et l’homme n’aurait aucun droit dessus. Quant à la double part reconnue à l’homme, dans l’héritage, elle s’explique par les obligations exceptionnelles auxquelles l’homme est astreint, alors que l’exemption de la femme est totale, ses dépenses envers son mari ou ses enfants sont purement volontaires et ceci, quel que soit son degré d’opulence.
De même, chez les Arabes avant l’Islam, elle n’était pas mieux considérée qu’ailleurs. Donner naissance à une fille était à l’époque, considérée comme une calamité, donc pour s’en débarrasser certains enterraient leurs filles vivantes comme il a été critiqué dans le Coran : « Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux [la naissance d’] une fille son visage s’assombrit et une rage profonde [l’envahit]. Il se cache des gens, à cause du malheur qu’on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l’enfouira-t-il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement » (s.16, v.58-59).
Elle n’avait quasiment aucun droit. L’homme pouvait avoir autant de femmes qu’il le souhaitait sans forcément devoir subvenir aux besoins de chacune. Prostitutions, vagabondages et harcèlements étaient monnaie courante en Arabie.
L’Islam, quant à lui, avait réglementé certaines coutumes païennes, telle la polygamie, qu’il légiféra. Mais, il établit pour le polygame des conditions tellement rigoureuses, que le champ de cette pratique se trouva relativement rétréci. En effet, la polygamie doit s’adapter à certaines exigences telles que l’équité entre les épouses, comme il est mentionné dans le Coran : « Si vous craignez d’être injustes n’épousez qu’une seule femme » (S 4, v 3).
JDM
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