Dakarmidi – » Il est impératif que la loi votée soit promulguée et publiée dans le journal officiel d’abord ».C’est le souhait du secrétaire général du syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), Ibrahima Khaliloulah Ndiaye. Mais il ne s’agit pas que de cela. Le projet de code de la presse est certes voté mardi à l’Assemblée nationale, mais ce n’est qu’une étape de franchie.
En effet, ce vote n’engage pas l’applicabilité immédiate de ce texte. » df cLe texte n’entre pas en vigueur de suite. Il y a les décrets d’application qui doivent l’accompagner et qui doivent permettre de mettre en route toute cette architecture », précise le journaliste et formateur au centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), Mamadou Kassé dans les lignes du quotidien EnQuête du vendredi.
Ainsi, « pour le moment, le texte reste en l’état. On considère qu’il est déjà une loi donc une disposition réglementaire », ajoute-t-il. Et « c’est l’intégralité du texte qui doit bénéficier de décrets d’application », fait-il savoir. Pourquoi tout cela ? A quoi vont servir ces dits décrets ? Plusieurs explications sont avancées.
« Pour le moment, on ne peut pas appliquer la loi. Quand vous attaquez une disposition, ça va être difficile de la défendre. Si vous commettez des avocats demain, ce serait compliqué pour eux parce qu’il n’y a aucun élément d’appréciation qui leur permet de défendre tel ou tel autre aspect », informe M. Kassé.
La Rédaction