Dakarmidi – De jeunes intellectuels, meurtris par les maux qui assaillent la société, décident de prendre leur plume pour écrire un manifeste politique. Au nombre de 10, ils appellent la jeunesse à s’engager en politique, pour sauver le pays d’un naufrage collectif. La cérémonie de dédicace du livre » Politisez-vous ! » s’est tenue ce jeudi à L’Harmattan.
Hamidou Anne, Youssou Owens Ndiaye, Racine Assane Demba, Fary Ndaw et les autres assimilent les groupes politiques traditionnels à une sainte alliance. : « Ils sont tous pareils ». Selon eux, ces derniers s’accaparent le bien public au détriment du plus grand nombre. Leur gouvernance rime avec » corruption, transhumance, népotisme, régression sociale… » Pendant ce temps, les Sénégalais, désespérés, regardent faire. Résignés, ils restent dans leurs coins en se lamentant, s’apitoyant sur leur sort. Voulant mettre fin à ce fatalisme, les « activistes » prônent » un sursaut d’orgueil » pour bâtir ensemble un « avenir radieux ».
Le quotidien EnQuête souligne que dans leur manifeste, les jeunes auteurs défendent, en effet, qu’il est possible de vaincre le mal politique à travers le « courage, l’engagement et le dévouement de la jeunesse pour l’intérêt général. La rupture de confiance entre la classe politique et les citoyens résulte d’un système essoufflé, incapable d’enrayer les inégalités sociales et de répondre aux préoccupations de sa jeunesse. Les citoyens se sont détournés de la classe politique qu’ils jugent corrompue et immorale ».
L’heure est venue de sonner le glas de ces politiques et de dire stop à leurs dérives permanentes. Ils affirment : » Il est urgent de promouvoir des personnes aptes à gouverner autrement. Nous devons arriver à une hybridation des préoccupations individuelles vers un mouvement commun qui est la nécessaire politisation de la jeunesse. Par cette voie, nous proposons une révolution transformatrice de l’action publique à même de faire advenir nos utopies collectives au service du progrès social et de la dignité humaine « . Telle est leur ambition. Le peuple jugera.
La rédaction