Dakarmidi – 6 juin 1999-16 juin 2017. L’Alliance des forces de progrès (Afp) a soufflé hier, ses 18 bougies. Les progressistes sont convaincus que leur parti pèse » toujours sur l’échiquier politique. Moustapha Niass et ses camarades estiment que l’appel du 16 juin 1999 a « changé le cours de l’histoire de notre pays ».
« Moustapha Niass s’était d’abord évertué à procéder à un diagnostic sans complaisance de la situation du Sénégal, en un moment ou les maux, les dérives et les nuages s’accumulaient, suscitant interrogations, inquiétudes et angoisse. En explorant un présent douloureux, il ouvrait des pistes pour des perspectives d’avenir et des solutions, en convoquant le socle de l’éthique et des valeurs qui constituent les fondements de la nation sénégalaise. Aucun secteur stratégique ne fut épargné par la loupe critique du patriote indigné qui décida de faire face, quoi qu’il lui en coutât », rappellent les progressistes dans un communiqué.
Pour eux la portée retentissante de l’appel du 16 juin s’explique par sa « capacité historique » à répondre aux attentes des populations sénégalaises à la croisée des chemins. C’est en cela que « cette date n’est pas seulement un repère dans le processus de sa création, mais elle participe de son identité, «car dans l’impossibilité de changer de pays, Moustapha Niass prôna le « gouverner autrement pour changer le pays », rapporte Le Quotidien.
Et depuis l’Afp a fait de cette appel « son viatique, en prenant les décisions salutaires pour notre pays » dont sa contribution aux deux alternances du Sénégal indépendant, « en veillant a ce que l’intérêt général soit et reste la boussole des pouvoirs publics ». Enfin L’Afp considère l ‘appel du 16 juin 1999 comme « un outil de résilience dont l’utilité a été mise en relief chaque fois que le parti a fait l’objet d’agressions de la part de lobbies e de troupes organisés ».
En somme l’Afp « demeure un parti qui pèse ».
La Rédaction