Dakarmidi – Les parlementaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), de la Mauritanie et du Tchad ont appelé, ce week-end à Ouagadougou, les parlements des pays de l’union à » inciter leur gouvernement à mettre en place des politiques tendant à faire en sorte que chaque femme ait au plus, trois enfants pour maîtriser le boom démographique, d’ici 2030 « . En ce qui concerne, le Sénégal, le Directeur des Droits de protection de l’Enfance et des Groupes vulnérables au ministère de la Famille, Niokhobaye Diouf, indique que le pays n’est pas encore à ce stade.
» Il y a plusieurs sensibilités au niveau de nos différents pays. Je ne pense pas qu’à ce stade que nous soyons vraiment prêts à accueillir ce genre de proposition. D’autant plus qu’il faudra une étude avérée pour constater que l’Afrique déborde de populations « , a-t-il déclaré hier lundi, en marge d’un atelier sous-régional sur la protection des enfants.
Selon M. Diouf, il y a des Etats asiatiques qui, aujourd’hui, sont surpeuplés. » Si on devrait limiter d’un peu le taux de fécondité, c’est peut-être dans ces pays-là. Pour le Sénégal, je ne pense pas qu’on soit encore arrivé à ce stade où on devrait limiter les naissances à trois. Parce que nous sommes dans une famille traditionnelle. Nous souffrons aujourd’hui de nos ressources humaines et on a besoin de nos enfants pour assurer notre avenir « , a renchéri le chargé des Droits de la protection de l’Enfance avec EnQuête.
La rédaction