Le Sénégal va déposer sa candidature pour l’organisation de la Can. «Nous déposerons notre candidature pour organiser notre deuxième coupe d’Afrique des nations avant 2023», a déclaré le ministre des Sports, ce dimanche, sur le plateau de l’émission Grand Jury de la Rfm.
Dans cette perspective, pour mettre tous les atouts de son côté, le pays compte se renforcer en infrastructures sportives. Quatre stades devraient être mis aux normes dans la perspective de l’organisation de cette messe du football africain.
Matar Bâ détaille : «Dans la planification pour prendre cette question extrêmement importante, nous avons attaqué la réhabilitation du stade Lat Dior de Thiès. La semaine prochaine, je ferai une descente à Thiès pour voir le gazon qui est déjà semé. Nous pensons à Aline Sitoé Diatta avec la coopération chinoise. Nous allons refaire Me Babacar Sèye. Là, nous aurons quatre stades qui disposeront de gazon naturel. À ce moment, nous pourrons déposer notre candidature et l’échéance c’est avant 2023.»
À propos du stade Demba Diop, fermé depuis les événements qui ont fait 8 morts et des centaines de blessés, Matar Bâ confie qu’une solution radicale est envisagée. Il dit : «Mon ambition c’est d’avoir les moyens de raser ce stade et d’en faire une infrastructure de dernière génération. Il y a des experts qui sont sur place pour tester l’existant pour voir la solidité. Nous aimerions prendre toutes garanties pour engager les travaux. C’est pourquoi nous avons accompagné Galandou Diouf de Rufisque, le stade Ndiarème qui est presque terminé, les Parcelles Assainies et Ngor et d’autres infrastructures au niveau de Dakar pour pouvoir fermer Demba Diop sans créer de problèmes.»
Le ministre des Sports n’a pas manqué de se prononcer sur la question du stade Assane Diouf, rasé sous Wade, pour un projet de centre d’affaires, et réaffecté plus tard au football. «Nous sommes prêts pour le remettre le stade aux jeunes, mais il faut comprendre qu’on a hérité d’un contentieux foncier, rappelle-t-il. Le président de la République a décidé de le remettre aux jeunes, mais nous sommes dans un pays de droit. C’est le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan qui gère le foncier et qui traite avec ces investisseurs. Nous attendons la mise à la disposition du foncier pour commencer les travaux.»
La rédaction avec seneweb