Dakarmidi – Hier, en marge d’une visite de proximité à Louga où, il s’est entretenu avec les artisans et les transporteurs de la Gare routière Touba-Dakar, Ousmane Sonko s’est dit outré des actes de violence notés en cette période de campagne électorale.
« Cette violence est dans la rue, dans nos cérémonies religieuses, dans les gares routières, dans les stades entre autres. Mais elle est plus manifeste dans la sphère politique », a-t-il déclaré d’emblée
En cela, Sonko indexe les autorités de ce pays, car d’après lui, elles sont les premières à faillir à leur mission du fait de leur partialité : « Où se trouve la Police qui est très vaillante quand il s’agit de réprimer des opposants qui manifestent ? Où est le Procureur qui transmet des mandats de dépôt et qui emprisonne des adversaires politiques du régime? », s’est-il interrogé.
D’après Ousmane Sonko, cela est vraiment regrettable. Pour lui, les gens n’ont pas besoin de s’entretuer. Car, ajoute-t-il, « chacun n’a qu’à venir présenter son programme et le citoyen fera son choix calmement. Il faut que les jeunes arrêtent d’accepter d’être instrumentaliser pour qu’ils aillent se taillader à coups de machettes. »
En effet, d’après le leader de » Ndawi Askan Wi « , il est temps que les Sénégalais, surtout les jeunes ouvrent grandement les yeux d’autant, dit-il, que c’est leur destin qui est en jeu. « Ce n’est pas le destin de Moustapha Niasse, ni de Tanor Dieng, ni de Macky Sall qui est en jeu », fait-il savoir dans les colonnes du quotidien L’OBS.
La rédaction