Dakarmidi – Cet acte est l’œuvre de policiers camerounais sur un garçon âgé de 17 ans. Ibrahim Moussa, adolescent sans casier judiciaire, envoyé par son oncle, quitte mbangassina pour rejoindre la capitale Yaoundé́. Tout naïvement, en plein stationnement, il entre dans un véhicule qu’il croit prendre des passagers. Aussitôt, le propriétaire s’écrie » au voleur! « . Après avoir été roue de coups, il est conduit par les policiers au commissariat. Alors qu’il ne sait même pas démarrer une mobylette et qu’il n’avait aucune clé, les policiers vont lui faire subir les tortures les plus monstrueuses.
Joseph désiré Sack, inspecteur de police de garde, passe toute la nuit à donner des coups de pieds et de matraque a l’enfant, mais aussi va inviter ses collègues a se livrer a des scènes sadiques avec le courant électrique. Le chef de poste Joël Cyrille bikouo ndzié, métronome de la torture, valide et prolonge la garde a vue d’Ibrahim moussa durant des semaines. Matraques et courant dans l’anus a volonté, pieds enchaînés.
Toutes les techniques de la haute barbarie y passent. C’est quand Ibrahim moussa se décompose déjà dans la cellule et que la chair de ses pieds se détache que le commissaire, ordonne qu’on aille le jetter sur un dépotoir au trottoir.
Découvert par un passant, Ibrahim moussa est transporté dans un petit centre de santé. Le diagnostic du médecin est sidérant : il faut rapidement amputer les deux pieds et le bras gauche, sinon l’infection bactérienne va l’emporter.Malheureusement le plateau technique de ce petit centre médical n’est pas adéquat et Ibrahim moussa n’a pas d’argent. Le sous- préfet d’ombessa interdit les visites à la victime qui crie de douleurs jours et nuits. Les bourreaux sont en liberté. Jugez-vous en!