Dakarmidi – Ce 1er novembre sera organisée à la mosquée omarienne une séance de récital du Saint Coran. Objectif : prier pour le retour au Sénégal de l’ex Président de l’IAAF, qui est depuis un an en résidence surveillée en France. Le juge Renaud Van Ruymbeke avait décidé de tout durcir sur le chemin du président Diack, qui aura sacrifié toute sa vie au sport et à son pays, avis partagé par bon nombre de sénégalais. Cependant, même si beaucoup de bonnes volontés, tapis dans l’ombre s’activent de leur côté, pour son retour au bercail, le juge reste inflexible face à ce vœu, car pour lui, le degré de corruption passive et de blanchiment aggravé au sein même de l’institution internationale qu’il dirigeait, avait atteint des niveaux insoupçonnés et fini par ternir l’image du sport mondial en général.
Les enfants de Diack étaient, eux aussi au cœur de ces nébuleuses et de la gestion centrale de l’IAAF, ainsi que quelques-uns de ses proches. Cette négligence aigue avait lourdement pesé sur la balance et perdu Diack, en ce sens qu’elle avait contraint la justice internationale à s’autosaisir. On se rappelle encore l’affaire dans ses débuts, faisait les choux gras de la presse nationale et internationale, avec des interprétations libre cours, et qui plus est, poussent la justice à être sourde face à toute forme de grâce et de clémence.
Tout compte fait, on remet la machine en arrière en se posant une seule question: Lamine Diack, en tant qu’intellectuel achevé, avait-il pris le temps de lire, dans la révolution Torodo, les réflexions de haute portée de Thierno Suleyman Baal, qui stipulaient dans ses fondamentaux, un soubassement fondé sur une gestion transparente des affaires, calquée sur les valeurs à égale dignité, d’équité et de loyauté, loin de toute discrimination. Cette gestion interdisait au chef de manière formelle, dans l’Imamat ou dans le porte-parolat, de mêler de près ou de loin la famille, les amis etc. dans la gestion d’une quelconque mission publique et collective.
Pour Lamine Diack hélas, ce qui devait arriver, arriva, même si les actes qui lui valent tous ces déboires sont derrière nous, il n’en demeure pas moins, excepté un miracle divin, que nous filons tout droit vers un procès international où sa gestion sera totalement mise à nu. L’ayant compris parfaitement, les sénégalais dans leur générosité légendaire, ont décidé de le supporter, non pas parce qu’il est coupable ou non de ce qui lui est reproché, mais parce qu’ils souhaitent vivement son retour au bercail, auprès de sa famille élargie. Cette privation de liberté à laquelle il est soumis, depuis le 04 novembre 2015, a, pour certains, assez perduré. Nous suivrons de près cette séance de prière dont voici le contenu du message d’invitation que sa famille a lancé à tout passant, pourvu seulement que le texte soit largement diffusé : « le mouvement Bring back President Diack » organise un récital de Coran le 1er Novembre 2016 à 10h, à la mosquée Omarienne. Venez nombreux soutenir notre fierté nationale »
La Rédaction
