Dakarmidi – L’international sénégalais Boniface Ndong ne veut pas que les 18 millions F cfa qu’il a perdu, lors de l’achat de sa maison, acquise à 103 millions francs CFA, passent par pertes et profits. C’est pourquoi le basketteur a traîné en justice le vendeur Lucien Blé, ainsi le sieur Mbaye qui l’a mis en rapport avec ce dernier. Il les accuse d’escroquerie. L’affaire, qui figure depuis longtemps au rôle, est revenue hier à la barre du tribunal correctionnel de Dakar, alors que les débats d’audience avaient été clos. Le tribunal avait même mis l’affaire en délibéré.
Mais la partie risque d’être rejouée, car Me Malick Mbengue, conseil de Lucien Blé, avait introduit un rabat de délibéré. Ainsi hier, il a soulevé des exceptions de nullité de la procédure. La robe noire considère que celle-ci est irrecevable, du fait que Boniface Ndong a déjà assigné au civil son client, le 09 mai 2015, pour ensuite faire une citation directe, le 21 septembre de la même année.
A l’en croire, le jugement sur l’assignation a été rendu, le 24 janvier 2016. Par conséquent, il a rappelé l’impossibilité d’enclencher une action pénale, si l’action civile a déjà été ouverte. Il s’y ajoute que Me Mbengue considère qu’il y a prescription de l’action publique, car les faits remontent à plus de trois ans, plus précisément en 2008, souligne EnQuête.
» La découverte de l’escroquerie date de 2015, lorsque mon client a découvert que les 18 millions F cfa réclamés par Mbaye ne faisaient pas partie du prix de la vente. Donc, on ne peut parler de prescription « , a répliqué Me Mbaye Sène. Conseil du basketteur, il a également fait savoir que les faits pour lesquels comparaissent les prévenus en audience correctionnelle n’ont jamais été dénoncés au civil.
Le 21 septembre prochain, le tribunal décidera s’il y a lieu de poursuivre le jugement de cette affaire.
La rédaction