Dakarmidi – Les candidats au baccalauréat 2017 (séries L’et L2) se sont penchés hier sur l’ensemble du territoire national, sur les épreuves anticipées de philosophie.
Le professeur de philosophie, El Hadji Songué Diouf, tente de lever un coin du voile, sur les 3 sujets proposés aux candidats.
Aux futurs bacheliers, le professeur Diouf livre des pistes pour éviter les pièges qui pourraient entourer les différentes épreuves.
Sujet 1 : La connaissance conduit-elle nécessairement à la liberté ?
Ce sujet est structuré par deux concepts clés : celui de la connaissance et celui de la liberté et invite le candidat à se demander s’ils entretiennent ou non des rapports de nécessité, de lien indéfectible ; il sera alors attendu du candidat qu’il montre d’abord que connaissance et liberté peuvent être liées et ensuite qu’elles ne le sont pas de façon inconditionnelle.
Sujet 2 : Lorsque le philosophe se contente d’analyser les traditions de la société, il refuse de faire face aux défis actuels du monde. Qu’en pensez-vous ?
Ce sujet invite à réfléchir sur l’universalité de la philosophie. Il sera attendu du candidat qu’il puisse montrer que, par essence, la philosophie se veut réflexion sur la condition humaine en général, même si, selon l’enseignement de Hegel, elle est souvent fille de son temps. Il s’agit de mettre en évidence la fonction réflexive et critique de la philosophie.
Sujet 3
Le texte d’Alain invite à une réflexion sur la démocratie. Il s’agit surtout pour les candidats de montrer qu’il n’y a de véritable démocratie que là où les gouvernés, se reconnaissent dans l’autorité revendiquée par les gouvernants dans l’exacte mesure où ils ont eux, citoyens ou gouvernés, la possibilité d’exercer un contrôle permanent et effectif sur la marche de l’Etat.
Par Elhadji Songué Diouf
Professeur de Philosophie