Suite aux attaques du leader de Pastef contre le maire de Guediawaye Aliou SALL et Lat DIOP, candidat à la mairie de Golf-sud, les responsables de la coalition BBY de la commune ont fait face à la presse pour lui apporter la réplique.
Voici l’intégralité de leur déclaration qui ne fera certainement pas plaisir à Ousmane SONKO.
Chassez le naturel, il revient au galop. Cette maxime irait bien à Ousmane Sonko. Et pour cause. D’un homme politique qui, en tout temps et en tous lieux, ne se prive pas de prétendre qu’il fait la pluie et le beau temps, l’on attendait qu’il tienne un discours responsable et pertinent. Notamment sur le projet de gouvernance locale de sa protégée candidate à la mairie de Golf-sud. Ou a défaut de faire étalage des failles de l’équipe municipale sortante qui justifierait l’ambition politique locale de sa coalition d’appartenance. Mais la question qui mérite d’être posée est de savoir si l’on peut donner ce que l’on a pas?
La réponse relève d’une plate évidence.
En lieu et place d’un discours programmatique qui aurait redoré son blason politique et social terni par une affaire de mœurs et un discours politique nihiliste et obscurantiste, le leader de Pastef n’a trouvé rien de mieux que de se prêter à son jeu favori et cynique de la calomnie et de la médisance. C’est le comble de l’imposture quelqu’un qui a dans son tableau de chasse funeste la mort tragique de 15 jeunes gens et un viol s’affranchisse si allégrement du fardeau qu’il porte sur la conscience au point de verser dans des jugements de valeur et des menaces indignes d’un homme politique digne de ce nom. Aveuglé par une haine viscérale, il oublie que 2024 est encore loin. Dicter aux mortels que nous sommes ce que sera demain nous semblait jusqu’ici relever de la seule volonté d’Allah (swt), Le Tout Puissant, L’Omniscient. En fait, jusqu’au jour où un homme tout droit sorti de la cuisse de Jupiter a fait irruption sur la scène politique sénégalaise. Pour se faire une place au soleil sans en avoir véritablement les prérequis du point de la morale et des compétences, cet énergumène a fait le choix des chemins de travers, par monts et par vaux; monts de mensonges éhontés, de manipulations de masse. C’est ce qui explique qu’en dépit de son jeune âge, son parcours présente déjà un bilan très lourd de turpitudes et de dégâts collatéraux. Sa route est pavée de morts, de blessures morales et physiques qui n’ont pourtant pas l’air d’entamer ses instincts nécrophages et son cynisme de lupanar.
Pensez bien, nous sommes en pleine campagne des Locales 2022. Pour le bon peuple sunugalien du moins. Mais non ! Un gus est lui scotché sur 2024, distribuant à sa guise et sa langue de vipère qui pue la méchanceté crasse, des tickets pour l’échafaud à des personnes dont le seul crime est de porter un étendard différent du sien.
Ce que les gens doivent savoir est que Sonko donne de plus en plus des signes inquiétants que seule la psychiatrie est en mesure de décrypter. Ses diatribes ne s’adressent pas en réalité à Doudou Ka, Aliou Sall, Mamour Diallo, Lat Diop.
Aussi, à trop en vouloir à tout le monde, il a fini par étaler au grand jour son obsédant trouble psychotique en la personne de Macky Sall. On ne l’entendra jamais lui reconnaitre le titre ni le statut. Macky est en réalité son « œil de Caïn qui le pourchasse partout, qui hante ses nuits et dérègle son horloge biologique.
À ce complexe presque oedipien contre lequel il se bat tous les jours, vient s’ajouter désormais l’obsédant sentiment de culpabilité d’avoir montré à la face du monde sa vulnérabilité devant la chair, et quelle chair ! Toute honte bue, lui, le modèle unique voit sa conscience le martyriser, l’œil de Caïn prendre une tournure à laquelle il ne s’attendait pas, quelque élu des cieux qu’il est ! Ses gesticulations actuelles font penser à une citation de Lamartine: « Borné dans sa nature, infini dans ses voeux – L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux. »
C’est à se demander si Sonko n’a pas un problème avec lui-même. Son retour sur la terre ferme l’a enfermé dans un réduit de haine et de remords pour l’ensemble de son œuvre. Le fait de se pavaner comme en tournée « présidentielle », d’entretenir cette logorrhée infame, cache un mal-être dont la profondeur n’a d’égale que son souci lancinant de paraître fort. Les agissements actuels de Sonko sont les derniers soubresauts d’une bête à l’agonie. Les sénégalais commencent à comprendre enfin que la seule réponse à opposer à un sujet confronté à un tel trouble de la personnalité, c’est le mépris, parce que c’est le meilleur moyen de le rappeler à lui-même, à sa poussière d’homme. Ils sont de plus en plus nombreux à avoir acquis la conviction qu’ils n’ont pas besoin de Sonko, mais que c’est plutôt Sonko qui a besoin d’eux. C’est dire si notre Icare national continue lamentablement de se brûler les ailes à force de surestimer ses forces tout en minimisant les aptitudes des autres. C’est un monde qui est en train de s’effondrer autour de lui. Pas besoin de tirer sur l’ambulance. Il suffit de le laisser crouler sous le poids de l’œil de Caïn de ses complexes et de son sentiment de culpabilité à la fois. L’ignorer, c’est le conduire au supplice, lui le centre d’un monde décadent. Chaque jour qui passe le rend de plus en plus petit dans ses bottes, évasif dans sa manière de parler et bouffon dans celle de toiser le monde.
A la limite, c’est Sonko qui a une dette de reconnaissance du ventre à l’endroit des personnes qu’il attaque à longueur de journée. Ces dernières en effet, sont le bâton de vieillesse qui le maintient encore debout. Ce sont elles qui donnent un souffle de vie au « mythe » qui piteusement part en vrille. Et puis, justice pour justice, comment la brindille dans l’œil de l’autre pèse t-elle plus que la poutre plantée au beau milieu de son crâne ? Sa justice serait-elle devenue borgne et subitement sélective, elle aussi ? Et puisque son populisme et sa bassesse maladive lui font fouler au pled toute forme de présomption d’innocence, qu’il s’agace. et souffre.
Chers journalistes.
Certains d’entre d’entre-vous se posent certainement la question de savoir pourquoi les responsables de BBY sur qui il a déversé sa bile n’ont pas, du moins formellement, répondu aux délires sataniques de l’illuminé?. La réponse est simple: Aliou Sall et Lat Diop ne boxent sur le même ring qu’Ousmane Sonko. Sur plusieurs plans et indépendamment des considérations partisanes, Sonko ne leur arrive pas à la cheville. Ils sont dans le temps de la noblesse par la mise en oeuvre d’actions salutaires envers les populations de Guediawaye tandis que leur pourfendeur est dans bassesses infâmes.
L’une des causes pour lesquelles il n’a pas le temps d’avancer des arguments de bonne fol face à un aventurier de mauvaise foi. Il préfère de loin se disputer avec un intelligent que de discuter avec un imbécile. Lat et Aliou ont autour du cou un collier doré. Ils ne sont pas prêts de commettre la bêtise de prêter le flanc pour qu’un voleur chevronné ( de sexe) le leur chipe.
Les hommes et femmes de valeur épris de leurs personnes ne leur pardonneraient jamais. Tuer une moustique ne nécessite pas un sabre. A la place de nos leaders politiques, c’est nous en découdrons dorénavant avec Ousmane Sonko. Nous le déclarons persona non grata à Guediawaye.
Qu’il se le tienne pour dit: il sera responsable de la correction exemplaire qui sera réservée à l’effronté et le prétentieux qu’il est. Nous ne saurions terminer sans se poser une question loin d’être superfétatoire puisque puisque que l’opinion publique nationale, elle même, se la pose au Ministre de la Justice: N’est-il pas grand temps que tous ceux qui croupissent en prison pour viol soient hument l’air de la liberté?
NOUS VOUS REMERCIONS DE VOTRE AIMABLE ATTENTION