Dakarmidi – Cité hier pour association de malfaiteurs, escroquerie…, Aliko Dangoté veut se soustraire à la Justice sénégalaise. Hier, jeudi 09 novembre, ses avocats ont soulevé une exception en arguant que Dangoté, en tant que citoyen nigérien, ne peut être cité que devant le tribunal de Logos. Un argument réfuté par le parquet et les avocats de la partie civile. Le tribunal rendra son délibéré sur cette exception le 23 novembre prochain.
Selon Libération, les conseils de la première fortune africaine qui était absent du procès, ont tout fait pour que le procès n’ait pas lieu. A preuve, note le journal, les avocats de Dangoté ont soulevé une exception en arguant que leur client qui résidait au Nigéria, ne peut pas etre cité devant le tribunal de Dakar, mais devant celui de Lagos.
Les faits reprochés à Aliko Dangote, CEO de Dangote Industries Limited et président du conseil d’administration de Dangote Cement Sénégal remontent en 2007. Selon la famille, feu Kader Mbacké et l’industriel nigérian avaient convenus de la création d’une filiale de la société Dangote Industries Limited au Sénégal.
Mais d’après la famille du défunt homme d’affaires sénégalais, après le décès de ce dernier «Dangote Industries Sénégal n’aurait initié aucune démarche pour impliquer les héritiers de son associé, dans la société afin qu’ils puissent jouir de leurs 10% de parts sociales». Ainsi, les éléments attestent que les héritiers de feu Kader Mbacké ont été illégalement spoliés des 10% que Kader Mbacké possédait dans le capital de la cimenterie.
Pour rappel un jugement d’hérédité avait été rendu le 25 août 2011 au tribunal départemental de Dakar. Mais en dépit de ce jugement, les héritiers de feu Kader Mbacké n’auraient jamais pu exercer leurs droits en tant qu’actionnaires. Plus grave, c’est que les 10% détenus par le défunt, en question, auraient disparu de tous les documents sociaux de Dangote Industries Sénégal devenu Dangote Industries Cement, d’après les plaignants.
La Rédaction