Dakarmidi – Pour avoir battu, lacéré et saupoudré A. A. Thiam de farine pimenté, A.A. Aïdara èlève en classe de Terminale risque de compromettre son annèe scolaire.
Hier, A.A Aïdara qui répondait des chefs d’accusation d’association de malfaiteurs, complicité de collecte et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs, a tenté de nier les faits malgré leur évidence. « Je conteste », a-t-elle déclaré avant de revenir sur les faits : « une amie du nom de Ndèye Ndiaye que j’ai connue par Whatsapp m’a dit que Adja m’a traité de prostituée, avec toutes mes amies. Nous n’avions rien préparé quand nous devions la rencontrer. C’est Ndèye Marie qui a acheté une lame pour la bagarre. Quand Adja est venue me saluer, j’ai tiré ses cheveux et nous avons commencé à nous battre. Je lui ai donné un coup de pied », a-t-elle raconté en précisant n’avoir rien publié. A l’en croire : « c’est Mamadou Gana Cissé qui était dans la foule qui a publié la vidéo sur Whatsapp. » Mise devant le fait accompli par le procureur, la prévenue a fini par avouer qu’elle a montré ces images aux membres de sa famille et les a aussi envoyé à deux de ses amies.
Ses dénégations sont battues en brèche par la victime. Elle explique que la veille, elle a discuté avec Maria au téléphone qui lui suggéré de porter une jupe le lendemain. « Quand je suis sortie de l’école, Eva avait une lame qu’elle a passée à sa petite sœur. Elle a déchiré mes habits. Mohamed et autres étaient présents et l’encourageaient en me filmant sans rien faire. Ils m’ont dit qu’ils allaient publier la scène. Quelques jours après, j’ai vu la vidéo sur senporno », a précisé la victime qui dit n’avoir jamais traité les ces filles de prostituée.
Selon son avocat, la prévenue n’avait pas de raison de se venger d’elle. Même si sa cliente était l’auteur de ces paroles, les filles ne devaient pas se faire justice. Son statut d’élève en classe de Terminale ne saurait prévaloir, a-t-il souligné, en indiquant qu’elles voulaient lui ôter la vie à Adja.
Pour la postérité, il a réclamé demandé d’infliger une correction sévère à Awa Aïdara avant de réclamer 25 millions en guise de réparation car, selon l’avocat, il suffit d’un clic sur le net pour voir la nudité de la victime à travers le monde.
La défense quant à elle a sollicité la clémence après les regrets de la prévenue. Elle sera édifiée sur son sort le 25 Octobre.
La Rédaction