dakarmidi – Pour le politologue Hasni Abidi, la crise entre Riyad et Doha n’est pas nouvelle, bien au contraire. Mais elle met leurs soutiens maghrébins de plus en plus dans l’embarras, notamment le Maroc.
Accusé de soutenir au terrorisme, le Qatar a été mis au ban par l’Arabie saoudite et ses soutiens traditionnels dans la région du Golfe. Ce nouvel épisode d’une crise qui dure intervient quelques semaines après la visite du président américain, Donald Trump, à Riyad, durant laquelle il a clairement cautionné la vision autoritaire saoudienne.
Pour le politologue Hasni Abidi, directeur de recherches au Centre d’études sur le monde arabe et méditerranéen de l’université de Genève (Cermam), les sanctions saoudiennes seraient le fait d’une guerre de pouvoir menée par le vice-prince héritier, Mohammed Ibn Salman, au sein du sérail saoudien. Mais elles mettent les alliés traditionnels de Riyad au Maghreb − surtout le Maroc, dans une position très embarrassante.
La Rédaction