Dakarmidi – Le collectif du mouvement pour la libération du maire de Dakar est très remonté contre la Raddho (Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme). En effet, la Raddho a interdit aux amis de Khalifa Sall de tenir leur conférence de presse dans ses locaux. Le collectif devait y faire face à la presse, pour appeler à la mobilisation de fonds pour la caution du maire de la capitale sénégalaise dans l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar. Un refus qui a suscité des inquiétudes chez les camarades de Nicolas Ndiaye, coordonnateur dudit collectif, qui disent ne pas comprendre la position des défenseurs des droits de l’Homme.
« Nous ne comprenons pas ce qui a poussé la Raddho à interdire la tenue de notre point de presse dans ses locaux. Alors qu’elle est là pour lutter contre la violation des droits de l’Homme. Mais cela ne nous empêchera pas de continuer notre combat pour libérer Khalifa Sall. Car, pour l’affaire de la caisse d’avance, le procès est purement politique », confient Nicolas Ndiaye et Cie qui se disent déçus de la position de la Raddho dans cette affaire.
Malgré cette interdiction, les partisans du maire de Dakar comptent aller jusqu’au bout de leur combat, informe L’Observateur.
Après avoir usé de toutes les démarches pour libérer Khalifa Sall, la coalition compte payer la caution de 1,8 milliards de Francs Cfa pour que le maire de Dakar soit enfin libre. Car pour Nicolas Ndiaye : « la place du maire de Dakar n’est pas à la prison ».
La Rédaction