Dakarmidi – Le président du mouvement culturel pour le salut du Sénégal (Mcss) « Fulla ak Fayda », à travers un communiqué parvenu à notre rédaction, vient d’élargir la liste des responsables politiques qui ne sont pas en phase avec l’Etat du Sénégal sur l’affaire Khalifa Sall, qui défraie la chronique depuis quelques jours. A en croire Abdoulaye Mamadou Guisse, l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar, n’est qu’un prétexte pour le régime de mettre en place des stratégies, pour barrer la route à ses adversaires politiques au grand dam de la démocratie sénégalaise qui pour, lui est aujourd’hui en péril.
« C’est un assassinat de notre démocratie, et une déstabilisation de la cohésion nationale. Face aux forfaits répétitifs du régime finissant de Macky SALL, sous l’impulsion d’une justice bâillonnée, et devant une armée impuissante devant le projet de déstabilisation de la cohésion nationale », dénonce-t-il. A cet effet, M. Guissé attire l’opinion nationale et internationale en ces termes: » je condamne l’assassinat de notre démocratie qui conduit inéluctablement à une déstabilisation de la cohésion nationale, ciment de notre peuple et de notre république ».
L’ancien lieutenant de Me Wade annonce depuis Paris, une saisie des hautes institutions de la sous-région et de l’international pour dit-il, « recadrer » le Président Macky Sall. « La république sénégalaise n’a plus de valeurs à l’échelle sous régionale, et notre parti politique le MCSS/Fulla ak Fayda va saisir la Cedeao, le conseil de sécurité de l’ONU, et les institutions de droits de l’homme pour mettre fin au plan de déstabilisations politique, économique et sociale du Sénégal par le régime Stalinien de Macky SALL, dont le seul objectif demeure et reste la liquidation des potentiels candidats aux élections présidentielles de 2019 à tout prix. »
« J’en appelle aux forces vives de notre pays le Sénégal à s’unir autour d’un idéal démocratique et républicain, pour que démocratiquement l’alternance crédible se fasse en 2019. Pour arriver à ce stade, nous devons avoir une liste unique aux législatives de 2017. », lance-t-il en conclusion.
La Rédaction
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