Dakarmidi – Le feuilleton Sala est très loin d’être terminé. Alors que Nantes et Cardiff sont en pleine bataille juridique, le patron des Bluebirds, Mehmet Dalman, a signé une nouvelle sortie médiatique pour tenter d’apaiser les choses.
Dans le cadre du documentaire consacré à Emiliano, qui sera diffusé ce soir, ce triste feullleton fait à nouveau les gros titres des médias français. Hier, Waldemar Kita s’est ainsi longuement confié pour la première fois sur ce drame. L’occasion pour le président du FC Nantes de défendre aussi sa paroisse face aux critiques faites à son encontre. Dans cette affaire, le FCN estime que l’Argentin avait été officiellement vendu avant le crash de l’avion, tandis que Cardiff tente de prouver qu’il existe des failles contractuelles et veut surtout que l’agent impliqué dans la transaction, le sulfureux Willie McKay, soit condamné.
C’est d’ailleurs pour ça que le patron de Cardiff, Mehmet Dalman, a signé une nouvelle charge contre le représentant de joueurs. « C’est purement et simplement un mauvais comportement . Il se cache derrière la licence de son fils et tout le monde pense que c’est OK. Il appelle ensuite un gars qui en appelle probablement un autre puis ils trouvent un avion et personne ne semble vérifier l’état de l’appareil. A-t-il la licence ? Est-il en état ? Même Sala a laissé des messages disant qu’il ne se sentait pas en sécurité dans cet avion. Il est évident que le pilote n’aurait pas dû voler. Tous les experts que nous avons interrogés ont déclaré qu’un pilote expérimenté aurait refusé de voler », a-t-il déclaré dans des propos relayés par le Guardian .
Cardiff campe sur ses positions
Le dirigeant gallois a ensuite évoqué le différend l’opposant au FC Nantes. Pour rappel, Cardiff n’a toujours pas versé le moindre centime aux Canaris et tout porte à croire que ce sera à la FIFA de trancher définitivement dans ce dossier. Car les Bluebirds campent sur leur position : Emiliano Sala ne leur appartenait pas au moment des faits. « Nous n’avons jamais dit que nous ne paierions pas. J’ai toujours dit que nous ferions les choses justement. Mais nous voulons connaitre tous les éléments. Il y a un désaccord contractuel entre les deux parties. En ce qui nous concerne, Sala n’était pas notre joueur quand cette terrible tragédie est arrivée, donc au niveau de la loi, tout va bien pour nous », a-t-il déclaré avant de poursuivre.
« Nous avons adopté une approche différente. C’est un événement tragique. C’est un différend de 15 millions de livres que nous avons ici. N’y a-t-il pas moyen que les deux clubs trouvent un compromis avant d’essayer de faire quelque chose pour la famille ? Il y a deux mois la FIFA a encouragé les deux clubs à se réunir et à trouver un moyen d’aller de l’avant. J’ai essayé de le faire, mais Nantes a clairement fait savoir qu’ils ne sont pas prêts à le faire pour le moment ». Les deux formations continuent donc à se renvoyer la balle.
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