Dakarmidi – Face à la presse, Mouhamed Dabbour, Directeur général de Millicom Afrique est revenu sur la vente ratée de Tigo, filiale de ce groupe au groupe Wari, dont le PDG est le sénégalais Kabirou Mbodj, a laissé entendre que » pour que la vente soit conclue, il faut qu’il y ait un transfert d’argent. Or, ce transfert n’est pas fait. Conformément au contrat qui nous liait, nous avons le droit de rompre le contrat si le paiement ne se fait pas » .
Monsieur Debbour se voulant plus clair dira qu’ils ont » annoncé ce contrat il y a quelques mois déjà, et depuis le mois de juin, une clause nous a permis de rompre le contrat en l’absence de paiement. Et nous avons, en fonction de cette clause, rompu le contrat « .
Faisant remarquer que Kabirou Mbodj avait jusqu’au 2 juin pour remplir sa part du contrat, à en croire le DG de Millicom, » Il savait aussi, par rapport au contrat que nous avions signé, qu’à partir du 2 juin, l’une ou l’autre partie, s’il n’y a pas d’engagement financier et de dépôt des fonds, rompt le contrat. Donc Millicom a pris ses responsabilités et a rompu le contrat. Nous sommes dans nos droits « .
Une occasion pour clamer que leur groupe reste serein surtout que l’on sait que M. Mbodj et son groupe menacent de porter l’affaire devant la justice. » Nous avons respecté notre contrat donc quoiqu’il arrive nous restons sereins. Il fait ce qu’il veut.» Il n’a pas manqué de rappeler que le contrat de vente se fait après la due diligence qui est une démarche permettant à tout nouveau acquérir de passer totalement en revue l’entreprise pour voir sa bonne santé « , révèle actunet.net.
La rédaction