Dakarmidi – À quelques mois des législatives, le compteur des désaccords et des défections en cascade au PDS s’affole. Le Parti est complètement fracturé, tiré vers un « misérabilisme » sans précédent, le linge sale est sur le point d’être lavé en public, comprenez-par là, que les différents clans ont décidé, à « l’échafaud » de solder leur comptes urbi et orbi. Les mouvements karimistes, marginalisés, qui ne savent plus à quel saint se vouer, se mêlent à la danse sans même comprendre quel clan produit la meilleure sonorité qui devrait accompagner leurs pas.
Et Karim Wade loin de nos terres, depuis Doha comme un radar sur pattes, se mêle à ce jeu politique effréné qui n’enchante plus personne, car l’heure est si grave, qu’il conviendrait mieux de se concentrer sur les agissements et les algarades du « Macky », qui au-delà des fondamentaux de la République, enfreint les chartes, pour faire de cet événement électoral majeur (les législatives), une compétition gagnée d’avance comme si, un sur mesure lui était taillé à juste souhait, une commissure de passion délictuelle.
Viendra ou ne viendra pas au Sénégal, Karim Wade n’a pas précisé son sentiment encore moins sa volonté ferme de vouloir affronter Macky Sall, aux prochaines consultations, il serait donc évident que même si le PDS y ira, il le fera sans commandant de bord, ce qui risque de faire couler le navire du Sopi en plein océan. Va-t-on vers un assassinat politique de l’opposition par Macky Sall? Et pourtant cette thèse, il l’avait bien annoncée dans une de ses déclarations lors d’un conseil des ministres décentralisé, « je réduirai l’opposition à sa plus simple expression », ce défi, il est sur le point de le concrétiser, les preuves sont assez suffisantes pour étayer son assertion, emprisonner Karim Wade, réduire Idrissa Seck au silence, mettre sous mandat de dépôt Bamba Fall et compagnie, faire traîner Abdoul Mbaye dans les couloirs du palais de justice, asphyxier financièrement Malick Gackou, kidnapper Khalifa Sall, enlever le « venin » à Amadou Sall, isoler Decroix, faire végéter Omar Sarr, entre autres, telle est la situation chaotique de l’opposition, instaurée par Macky Sall à la veille des législatives de Juillet.
Et pourtant, d’une précision chirurgicale, tous les signaux et les grands observateurs avertis montrent que le vrai adversaire du patron de l’Apr n’est ni l’opposition ni même ses grands rivaux classiques mais le peuple, en colère, prêt à lui coller une note en dessous de la moyenne le soir du 31 Juillet 2017, alors ce séisme politique qui conduira vers une cohabitation est-il inévitable?
La Rédaction
Add A Comment