Au micro de la Rfm, El Hadji Ibrahima Ndiaye, conseiller municipal à Grand-Yoff, affirme que sa commune ne compte pas 400 bars comme le prétend Jamra. Selon lui, 170, dont 100 clandestins, est le bon chiffre. Mame Matar Guèye et Cie ont répliqué au démenti. Nous vous proposons l’intégralité de leur réponse.
«N’est-ce pas ridicule de soutenir, sur les ondes de la RFM, qu’en sus des ‘70 bars autorisés’, il n’y aurait ‘que 100 bars clandos’ ? Où était l’Autorité municipale quand ces ‘clandestins’ s’installaient ? Encore que les ‘400 bars’ dont parle la presse, et que semble nier ce conseiller municipal, résultent de notre recensement de 2013. La dernière étude, initiée en 2018 par JAMRA et ses alliés, avec le soutien de deux élus locaux, révèlant un chiffre, nettement en hausse, de 431 bars autorisés et clandos confondus!
Le constant amère étant que, tant que l’État continuera de traîner les pieds dans la prise en charge de ce grave phénomène de démocratisation à outrance de l’accès aux boissons alcoolisées, le Sénégal continuera, hélas, de souffrir des ravages de ‘Namp-bi’, de ‘Salañ-Salañ’ et autres ‘Jakarta’, cette dernière trouvaille à la mode, qui s’est tristement illustrée aux HLM, avec un triste bilan de quatre (4) morts, tous des adolescents, fauchés à la fleur de l’âge, à l’actif de ces débits clandestins d’alcool, qui poussent comme des champignons dans les quartiers populaires.»