Cette fois-ci, il s’agit du Groupe Africain de l’Union Internationale des Magistrats. Dans un communiqué, la section africaine de l’Uim semble se réjouir de la posture de Téliko, déterminé à lutter pour l’indépendance de la magistrature.
« A l’occasion de récentes nominations et d’affectations de magistrats, en violation flagrante du principe sus visé, dont celui d’un Président de Tribunal d’Instance relevé de ses fonctions par la voie de la consultation à domicile, c’est-à-dire, sans réunir le Conseil Supérieur de la Magistrature, l’Union des Magistrats Sénégalais, par la voix de son Président, Monsieur Souleymane Téliko les a dénoncés », rappelle la note.
Une dénonciation qui va le conduire à l’inspection générale des affaires de la Justice. Aussi le groupe africain de l’Uim souligne que Téliko a appris la saisine du Conseil supérieur de la magistrature par voie de presse, à travers un communiqué, pour une procédure disciplinaire.
« Face à cette situation aberrante, le Groupe Africain de l’Union Internationale des Magistrats affirme témoigner tout son soutien à l’UMS et à son Président dans la lutte pour l’instauration d’une véritable indépendance du pouvoir judiciaire en République du Sénégal », tranche l’organisation.
Cette dernière n’a pas manqué d’ailleurs d’interpeller le ministre de la Justice, Me Malick Sall, pour que les garanties statutaires des magistrats et l’indépendance de la Justice soit préservées.