De nouvelles tueries attribuées aux ADF, rebelles affiliés au groupe Etat islamique, ont fait les 2 et 3 avril plus de 30 morts en Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, a déploré l’ONU jeudi.
Dans un communiqué diffusé jeudi soir, la mission de l’ONU en RDC (Monusco) dit avoir reçu ce 6 avril des informations faisant état de tueries attribuées aux ADF «survenues les 2 et 3 avril à la frontière entre le territoire de Mambasa et celui d’Irumu».
La cheffe de la Monusco, Bintou Keita, «condamne avec la plus grande fermeté» ces nouveaux massacres et «déplore ces attaques ignobles contre la population civile», indique le communiqué. «Elle exhorte les autorités congolaises à diligenter une enquête et à traduire en justice les auteurs de ces exécutions sommaires». Bintou Keita appelle «à une cessation immédiate des violences de tous les groupes armés contre les civils» et «réitère l’appel du Secrétaire général aux groupes armés étrangers à déposer les armes sans condition et à retourner dans leur pays d’origine».
Letemps.ch