Le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré, Eddie Komboïgo, candidat de l’ancien parti au pouvoir sous l’ex-président Blaise Compaoré, et Kadré Desiré Ouédraogo, ancien Premier ministre de M. Compaoré, figurent également sur la liste rendue publique, ainsi que l’ancien Premier ministre sous la transition, le général Yacouba Isaac Zida, en exil au Canada.
Un seul nom sur les quatorze candidatures transmises le 7 octobre par la commission électorale nationale indépendante (Ceni) a été recalé: Kindo Harouna, pour non paiement de la caution (25 millions FCFA).
Le scrutin présidentiel du 22 novembre sera couplé à des élections législatives.
Des experts de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et de l’Union africaine (UA) ont estimé mercredi, après une semaine d’audit, que le fichier électoral du Burkina Faso était «fiable» pour des «élections en confiance».
Les élections se dérouleront néanmoins dans des conditions troublées dans ce pays sahélien pauvre théâtre de violences djihadistes depuis cinq ans. Des pans entiers du pays sont touchés par ces violences qui ont fait 1.200 morts et plus d’un million de déplacés, ce qui rend incertain la bonne tenue des élections dans de nombreuses régions.
Les treize candidatures validées: Tahirou Barry (MCR), Zéphirin Diabré (UPC), Me Farama Ségui Ambroise (OPA-BF), Roch Marc Christian Kaboré (MPP), Monique Yeli Kam (MRF), Ablassé Ouédraogo (Faso autrement), Eddie Komboïgo (CDP), Gilbert Noël Ouédraogo (ADF-RDA), Kadré Desiré Ouédraogo (Agir ensemble), Do Pascal Sessouma (Burkina vision), Pr Abdoulaye Soma (Soleil d’Avenir), Claude Aimé Tassembedo (indépendant), Yacouba Isaac Zida (MPS).