Adoptant une résolution conformément aux dispositions du chapitre 5 de la Déclaration de Bamako, les membres du Cpf ont décidé de prononcer la suspension de la République du Mali de la Francophonie tout en maintenant les actions de coopération bénéficiant directement aux populations civiles, ainsi que celles concourant au rétablissement de la démocratie, informe un communiqué de presse.
Les représentants des Etats et gouvernements membres ont également appelé à la libération du président Keïta et des autres personnalités arrêtées depuis le 18 août, ainsi qu’à la mise en place, « dans les meilleurs délais », d’un gouvernement de transition conduit par « une autorité civile, condition indispensable à une sortie de crise crédible et durable ».
La Secrétaire générale a tenu à réaffirmer « l’engagement de la Francophonie, en étroite collaboration avec les partenaires internationaux, pour favoriser un retour à l’ordre constitutionnel et contribuer effectivement au rétablissement de la paix et de la stabilité ».
Elle a exprimé sa « solidarité » avec les populations maliennes confrontées depuis de nombreuses années aux conséquences des crises institutionnelles, politiques et sécuritaires et insisté pour que les solutions apportées répondent concrètement aux aspirations légitimes du peuple malien.
La secrétaire générale de la Francophonie a, par ailleurs, annoncé la mobilisation dans les prochains jours d’une délégation de haut niveau qui se rendra à Bamako, afin d’évaluer la situation et son évolution sur le terrain.