25 personnes sont jugées à Rabat, accusées d’avoir participé au vol de plusieurs montres du roi Mohammed VI.
Ils ne se sont peut-être pas attaqués aux joyaux de la couronne au sens littéral du terme mais c’était un peu comme.
La justice marocaine a décidé de se saisir d’un cas de vol de montres « royales » impliquant au moins 25 personnes.
L’information est à l’origine rapportée par le site d’information en ligne Yabiladi et très vite relayée par de nombreux médias du bassin méditerranéen.
Le 20 janvier, le site évoque un présumé vol « de montres de luxe de Mohammed VI à l’intérieur du palais royal de Marrakech ».
Parmi les prévenus figurent un ex-employé du palais royal de Marrakech, un agent de sécurité et plusieurs bijoutiers.
Selon le tabloïde espagnol El País, les médias marocains affirment « qu’une femme qui travaille au palais est le principal suspect ».
Ce n’est pas la première fois que « les montres royales » sont au cœur de la polémique. Le roi Mohammed VI est connu pour posséder une collection de montres de luxe.
Yabiladi rappelle que la plus célèbre de ces montres « est une pièce unique de la marque suisse Patek Philippe d’une valeur de 1,2 million d’euros ».
Plusieurs tweets et posts en septembre 2018 sur les réseaux sociaux décrivent le bijou montée en or blanc incrustée de 1?075 diamants.
Le roi Mohammed VI s’offre une montre à 1,2 millions de dollars, par Wael MEJRISSI via @MediapartLeClub https://blogs.mediapart.fr/645152/blog/090918/le-roi-mohammed-vi-soffre-une-montre-12-millions-de-dollars-2?utm_source=twitter&utm_medium=social&utm_campaign=Sharing&xtor=CS3-67 …
Le roi Mohammed VI s’offre une montre à 1,2 millions de dollars
Le roi Mohammed VI s’est fait remarquer dans une photographie avec une montre chronographe Patek Philippe exceptionnelle estimée à 1,2 millions de dollars. De quoi provoquer une indignation générale…
Le ministère de la Maison royale, du protocole et de la chancellerie a déposé une plainte pour « disparition de plusieurs montres de valeur dans des circonstances étranges ».
Les prévenus jugés par la cour d’appel de Rabat, sont « soupçonnés de s’être constitués en bande organisée » et accusés « d’abus de confiance et de vol qualifié ».