Trois jours après les affrontements armés qui ont secoué la Guinée-Bissau, le président Umaro Sissoco Embalo a annoncé lundi la dissolution du Parlement dominé par l’opposition, sans préciser le calendrier des futures élections législatives.
Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo a décidé de dissoudre, lundi 4 décembre, le Parlement dominé par l’opposition. Une annonce qui intervient trois jours après des affrontements armés que le dirigeant qualifie de « tentative de coup d’État ».
« La date des prochaines élections législatives sera fixée le moment opportun, conformément aux dispositions (…) de la Constitution », dit un décret présidentiel communiqué à la presse.
Le président Embalo invoque la « complicité » entre la Garde nationale, le corps impliqué dans les affrontements avec la Garde présidentielle jeudi soir et vendredi, et « certains intérêts politiques au sein même de l’appareil d’État ». « Après cette tentative de coup d’État menée par la Garde nationale et devant les preuves fortes de l’existence de complicités politiques, le fonctionnement normal des institutions de la République est devenu impossible. Ces faits confirment l’existence d’une grave crise politique », dit-il.
France 24