Le journal Le Quotidien qui donne l’information, souligne que le Sénégal « dispose de ressources humaines et une expérience qui lui permettent d’être sollicité par ses voisins qui ne peuvent pas réaliser de tests en temps réel et surtout fiables.
Il s’agit-là d’une assistance technique et d’un partage d’expériences qui pourraient permettre à ces deux États de remodeler leur stratégie de gestion ».
Le confrère signale à ce propos, qu’ « Avec 6 382 cas positifs dont 5 174 guéris et 157 décès, la Mauritanie présente un meilleur tableau clinique. Mais elle fait face à un problème de crédibilité de statistiques alors que la maladie continue de gagner du terrain. Sans plateau technique relevé et des ressources humaines limitées, la République islamique est aussi débordée par un afflux de malades qui lui rappellent sa vulnérabilité. Pourtant, elle avait réussi à circonscrire la propagation en procédant à la levée des mesures restrictives. Mais elle a connu un rebond qui a submergé les centres hospitaliers du pays ».
Quid de la République sœur de Gambie ? Le maire de Banjul, pour circonscrire le mal, envisage de reconfiner la capitale.
« La situation commence à échapper au contrôle des autorités (…) notamment à Banjul où la vague de contaminations semble dépasser les autorités. Officiellement, le pays n’a connu que 671 cas positifs dont 14 décès et 79 guéris. Ces chiffres paraissent dérisoires, mais leur fiabilité pose question », indique le journal, qui relaie dans ses colonnes l’explosion des cas de morts et la saturation des hôpitaux.
« Les structures sanitaires explosent, les malades sont soignés chez eux, faute de place dans les hôpitaux. Des morts à domicile sont aussi enregistrés au quotidien », regrette le maire de Banjul, Rohey Malick Lowe.