L’Afrique avec ses 54 états est officiellement à ce jour et selon les chiffres disponibles, le continent le moins impacté en termes de contamination du Covid-19.
La progression lente du Covid-19 dans ce continent vient pour le moment contredire les prédictions les plus sceptiques qui étaient mises en avant par des spécialistes, voire parfois des organises internationaux.
Les pourcentages parlants
Avec un taux de cas de Covid-19 de l’ordre de 1,4% du total mondial, alors que sa population représente 17% de la population mondiale, le continent dément toutes les prédictions. A la date du 12 mai, le continent africain compte 2 340 décès confirmés et 23 184 guérisons pour 67 957 cas enregistrés, selon le Centre pour la prévention et le contrôle des maladies de l’Union africaine.
Bien sûr, certains sont persuadés que les chiffres officiels seraient sous-évalués, compte tenu du faible taux de tests, ou du non-recensement de l’intégralité des morts. Face à cette capacité de résilience dont fait montre l’Afrique, les spécialistes, pas tout à fait tranchés sur la question avancent différentes probabilités. Parmi celles-ci, la jeunesse de la population africaine est souvent évoquée. En effet, plus l’individu est âgé, plus il est vulnérable au virus.
Une population africaine avec des réalités qui semblent bénignes pour l’Afrique…
Or, la population africaine est composée à plus de 60% d’individus âgés de moins de 25 ans. L’Afrique, c’est également un faible taux de comorbidités: moins d’obésité, moins d’hypertension, moins de diabète. Une autre hypothèse serait la confrontation répétée à des pathogènes aurait renforcé le système immunitaire d’une bonne partie de la population.
En plus des plans de ripostes établis par les gouvernements…
Il est aussi essentiel de relever les mesures prises par plusieurs gouvernements africains dés l’annonce de la propagation du virus dans d’autres pays de la planète. Plusieurs gouvernements ont vite instauré des mesures barrières de confinement, de mise en quarantaine, de fermeture de frontières, d’interdiction de vols aériens, de couvre-feu interdisant au passage, les regroupements et autres. Le port de masque est devenu quasi systématique.
Pour l’heure, au vu des chiffres, comparés aux autres parties de la planète, quoi que l’on puisse en penser, les mesures de prévention ont bel et bien payé. Toutefois, l’erreur serait de succomber au relâchement. En effet, selon les spécialistes, en cas de négligences, il peut parfaitement dans certains cas intervenir un pic épidémique, plus tardif, certes, mais bien réel.