Partir de soi-même ou partir sous la contrainte, dans tous les cas, un jour ou l’autre, vous êtes appelés à partir. Tel est le cycle de la vie. La seule inconnue est, comment, quand, et où vous partez ?
Lorsque vous partez par votre propre volonté, vous avez au moins le choix de votre agenda. Un tel départ volontaire vous confère le respect de vos adversaires et vous maintient indéfiniment dans la mémoire collective. Vous partez du pouvoir, mais vous demeurez dans l’histoire à jamais.
À contrario, un départ sous la contrainte s’arrime à un glissement de terre. Il vous emporte et vous n’êtes plus maître d’aucun de vos mouvements. Vous tenterez certainement de résister. Mais après quelques vaines tentatives, la sentence sans appel du tribunal de l’histoire s’abat sur vous. Ainsi, vous n’aurez pas d’autre choix que d’abdiquer. votre départ s’imposera à vous. Vous perdez le peu de crédibilité qu’il vous restait encore à sauver. In fine, vous partez, couvert de honte.
Savoir partir, est un art.
Pauvre Afrique !!!!