Depuis décembre 2019, la secrétaire générale de la Francophonie Louise Mushikiwabo, s’efforce, avec Alpha Condé, Alassane Ouattara et Mahamadou Issoufou, président en exercice de la Cedeao, de parvenir à un accord de principe sur la révision du fichier électoral guinéen.
Fichier…
Selon le président de la Guinée, Alpha Condé, la critique sur le fichier électoral est initialement venue de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Or l’organisation n’était pas venue pour faire de l’audit, mais pour les accompagner dans le processus.
Experts…
« L’OIF a ainsi créé le doute sur le fichier électoral. Mais à partir du moment où il y a un doute, il est normal que j’accepte que la Cedeao envoie des experts pour le lever. Ceux-ci sont venus et ont fait des propositions à la Commission électorale indépendante (Céni), que celle-ci a acceptées », confie Alpha Condé sur Libération.
Problème…
D’après Alpha Condé, il n’a aucun problème avec la Cedeao, ni avec l’Union africaine. Il est panafricain. Et il ne prend pas ça comme une ingérence. Mais il est élu par le peuple de Guinée. « Je n’ai de comptes à rendre qu’au peuple de Guinée », poursuit-il.