« Il est important qu’en tant que dirigeants de nos différents États membres de la Cedeao, nous respections les dispositions constitutionnelles de nos pays, notamment en ce qui concerne la limitation des mandats. C’est un domaine qui génère des crises et des tensions politiques dans notre sous-région », a-t-il déclaré.
Cette déclaration fait suite à la décision du président ivoirien Alassane Ouattara et du président guinéen Alpha Condé de se présenter pour un troisième mandat dans leurs pays respectifs.
Les propos du président Buhari ont été tenus lors d’un sommet des dirigeants du bloc régional, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui s’est tenu à Niamey, la capitale du Niger.
La décision du président Ouattara de se présenter pour un troisième mandat à la suite du décès soudain de son dauphin a déclenché des manifestations en Côte d’Ivoire. Ses détracteurs affirment que cette décision est anticonstitutionnelle.
Des manifestations violentes ont également eu lieu en Guinée voisine, où le président Condé, âgé de 82 ans, brigue un troisième mandat controversé en octobre.
Le sommet d’une journée de la Cedeao, qui s’est tenu lundi, a réuni huit chefs d’État, dont les présidents du Ghana, du Sénégal et du Burkina Faso.