En fait, le mis en cause, Souleymane Sy (un militaire en activité et non un ancien militaire comme l’avait écrit Les Échos), est un caporal du bataillon des commandos de marine.
Pour échapper au lynchage populaire, il s’est réfugié à l’intérieur du camp militaire où il sert.
Selon le journal, il a été mis aux arrêts de rigueur pour 8 jours au camp du groupement de soutien de la Marine.
Spécialisé dans le «fusco», il a obtenu un certificat d’aptitude professionnelle d’aide-infirmier et un autre technique.
Lors d’une perquisition de la police, beaucoup de munitions de guerre (fusils d’assaut M-16) ont été trouvés chez le commando marin.
Pour rappel,Souleymane Sy avait mortellement brisé, avant-hier, le cou d’Ousseynou Ndiaye, gérant de l’arsenal mystique de l’équipe «Tottenham».