Le Premier ministre Ousmane Sonko, dans son allocution à l’occasion du lancement du Référentiel Sénégal 2050, a insisté sur l’importance de rompre avec les pratiques du passé et tracer une nouvelle trajectoire pour le Sénégal.
Il a souligné à cet effet les quatre grands axes sur lesquels repose cette politique nationale de transformation.
Les voici :
1- Gouvernance et engagement panafricain
Le premier pilier de ce plan repose sur le renforcement de l’État de droit et des institutions publiques. Lutter contre la corruption et promouvoir la transparence sont des priorités absolues pour les nouvelles autorités, qui ambitionnent de faire du Sénégal un modèle de bonne gouvernance sur le continent africain. Une gouvernance plus transparente est vue comme la clé pour créer un environnement politique stable et attractif pour les investissements.
2- Aménagement du territoire et développement durable
L’un des défis majeurs du plan « Sénégal 2050 » est de repenser l’aménagement du territoire en favorisant un développement équilibré. Le gouvernement entend structurer le pays autour de huit pôles régionaux, afin de mieux répartir les infrastructures et les ressources. En parallèle, une gestion durable de l’environnement et des écosystèmes est au cœur de cette stratégie, avec des initiatives visant à protéger les ressources naturelles tout en modernisant les infrastructures.
3- Capital humain et justice sociale
L’investissement dans l’éducation, la santé et la formation professionnelle constitue le troisième axe de cette vision à long terme. Le gouvernement souhaite créer une société plus équitable où chaque citoyen, quelles que soient ses origines sociales ou géographiques, aura les moyens de contribuer activement au développement du pays. Ce volet vise à renforcer la justice sociale, en garantissant un accès équitable aux services publics essentiels, notamment dans les secteurs de la santé et de l’éducation.
4- Économie compétitive et création d’emplois
Le quatrième et dernier pilier met l’accent sur la création d’une économie compétitive, diversifiée et résiliente. Le gouvernement souhaite développer un secteur privé national fort, capable de générer des emplois de qualité et de soutenir une croissance économique durable. L’industrialisation, la transformation agricole et l’innovation technologique seront les moteurs de cette nouvelle économie, conçue pour attirer les investissements tout en garantissant l’autosuffisance alimentaire du pays.