C’est l’avis de l’association des juristes sénégalaises (Ajs), qui défend cette position dans les colonnes de Lii Quotidien.
Pour cela, les femmes juristes considèrent que l’Etat devrait revoir l’article 305 du code pénal « qui punit l’avortement ».
Selon la présidente de l’Ajs, « avec les dispositions du Code sanitaire, cet avortement précoce peut être aussi revu de façon encadrée ».
Aby Diallo considère que l’Etat dispose de moyens suffisants pour « aménager les dispositions qui permettent de le faire ». Par ailleurs, l’Ajs tient à préciser que leur association plaide pour la légalisation de l’avortement parce que le Sénégal a ratifié le protocole de Maputo. Mais aussi parce que l’avortement va être encadré.
Ceci dans le but d’éviter que la femme ne le fasse elle-même ou qu’elle porte une grossesse non-désirée qui puisse conduire à des situations plus déplorables telle que l’infanticide.