Dakarmidi – Législatives 2017. Ça joue les prolongations à Ogo. Cinq jeunes de la localité sont dans de beaux draps. Ils avaient été arrêté au lendemain des fameuses joutes électorales du 30 juillet dernier pour violence et voie de faits entre autres incriminations.
Leur bourreau n’est personne d’autres que le sieur Amadou Kane, l’édile « aperiste » de la commune de Ogo et non moins responsable local de Benno Bokk Yaakaar (Bby).
Ce dernier qui n’avait pas du tout apprécié que ses proches soient pris à partie par un groupe de jeunes membres de la coalition Taxawu Senegaal dont il a pu identifier cinq personnes, ne s’est pas fait prier pour cabler le commandant de brigade de la gendarmerie de Ouorossogui pour se plaindre de leurs agissements.
C’est sur ces entrefaites que les mis en cause ont été cueilli par les pandores de cette partie du Fouta. Soumis au feu roulant des enquêteurs, les Khalifa-Boys ont opté pour la dénégation systématique comme moyen de défense.
A les en croire, c’est les partisans du Maire de Ogo qui ont été les premiers à ouvrir les hostilités peu après la fermeture des bureaux de vote. Réponse du berger à la berbère, ont-ils soutenu, ils ont riposté à la hauteur de l’attaque dont ils ont été victime de la part de leurs adversaires politiques de Benno Bokk Yaakaar (Bby). Selon toujours les mis en cause, c’est après ce rififi qu’ils ont été cravatés.
Ces explications n’ayant pas du tout convaincu les gendarmes-enquêteurs, les pro-Khalifa ont été tout simplement écroué pour les besoins de l’enquête. Au terme de leur délais légal de garde-à-vue, ils ont été déféré au parquet du Procureur puis placé sous mandat de dépôt.
Les Khalifa-Boys qui ont passé hier leur première nuit en prison à la Maison d’arrêt et de correction de Matam, sont désormais dans l’attente de leur procès en flagrants délits.
Ces nouveaux pensionnaires de la Mac de Matam sont poursuivis pour quatre chefs de prévention: association de malfaiteurs, rassemblement illicite et violence et voie de faits.
Malgré leur qualité de délinquants primaires n’ayant jamais eu maille à partir avec la justice, ils risquent gros. Affaire à suivre. ..
La Rédaction