Ils ont été recrutés pour renforcer le dispositif sécuritaire géré par les forces régaliennes.
2.000 éléments sont à la Police, 1.000 à la Gendarmerie, 2.000 dans les collectivités territoriales à travers une convention partenariale avec l’Union des associations d’élus locaux (Uael), 500 dans les familles religieuses, 1.000 dans l’Administration territoriale, etc.
Ainsi, après plusieurs années de dure labeur et loyaux services, ces volontaires ont terminé leur cycle. C’est ainsi que des experts sont en conclave à Saly pour réfléchir sur leur insertion.
« L’engagement légal arrive à échéance en décembre 2020. C’est la raison pour laquelle, nous allons réfléchir de façon intense sur leur insertion. Mais également, pour donner une opportunité à une bonne masse critique de jeunes, environ 10.000 dans une situation de sous-emploi, la possibilité de participer à la construction du pays », explique Birame Faye, directeur général de l’agence.
Il ajoute : « Beaucoup de maires ont pris des engagements pour recruter des Asp en janvier 2021 parce que leur travail est très apprécié au niveau de l’Etat-civil, de l’Administration mais également, au niveau du recouvrement fiscal. Des structures publiques de l’Etat ont également recruté comme l’Office national de formation professionnelle (Onfp), etc ».
Ainsi, il s’agira, selon Ibrahima Sakho, secrétaire général du ministère de l’Intérieur de réfléchir sur le comment touver un emploi à ces volontaires. « Nous avons eu énormément d’engagements venant des collectivités. Le ministre de l’Intérieur a pris des engagements pour que l’administration territoriale, les préfets en particulier, puissent accompagner les maires dans cette démarche d’insertion au profit des Asp », a assuré Mr Sakho.
En effet, plusieurs structures publiques, particulièrement le ministère de l’Environnement et du développement durable (Medd) ont pris l’engagement d’en prendre près de 5.000 volontaires.
« D’ici peu, des volontaires pourront se retrouver à la Direction des Parcs nationaux, à la Direction des Eaux et Forêts et d’autres structures de ce ministère. Nous sommes globalement satisfaits de cette rencontre parce qu’elle aura permis de constater qu’il y a des services essentiels qui peuvent créer de l’emploi », assure-t-il.
D’ailleurs, il précise que des ASP sont devenus des policiers et des gendarmes, d’autres ont réussi au concours de l’Ecole nationale d’Administration (ENA). « Nous avons des ASP qui ont un niveau universitaire élevé (Master) et qui sont en train de réussir à des concours. Donc il y a de l’insertion par l’initiative personnelle à travers les concours mais également, l’insertion par la démarche que nous avons retenue de réunir tout le monde et de susciter des engagements par-ci, par-là », se réjouit-il.