Monsieur le premier ministre Ousmane SONKO, pendant que notre Sénégal est plongé dans une incertitude marquée par des conditions sociales dégradées, l’insécurité qui frappe à nos portes, de la pauvreté grandissante, le taux de chômage galopant, de la mort de nos jeunes en mer avec le phénomène «Barça ou Barsakh» s’est emparé de la réalité quotidienne sans oublier les inondations. Monsieur le premier ministre, le temps n’est plus à la parole mais plutôt à l’action.
Oui monsieur le ministre, nous sommes pour la reddition de compte mais pas pour un règlement de compte.
Et pour rappel votre ministre des Finances et du Budget Cheikh Diba au moment des faits présumés, vous étiez le Directeur de la Programmation Budgétaire à cette période. Alors que l’opération budgétaire est un processus permettant à chaque ministère de préparer la mise en œuvre des politiques publiques et d’allouer les moyens de les réaliser en fonction des objectifs poursuivis et des contraintes budgétaires.
Comment la Banque Mondiale (BM), la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et le Fonds monétaire international (FMI) ont été dupé par l’ancien régime de Macky Sall alors qu’ils ont accès à toutes nos plate-formes ?
S’agissant de la reddition des comptes, elle fait intervenir principalement six (06) catégories d’acteurs (le Ministre chargé des finances, les ordonnateurs, les comptables publics, les responsables de programme, le juge des comptes et les parlementaires). Monsieur le ministre, la finalité du budget permet d’assurer une gestion optimale des ressources financières et humaines. Ainsi, la budgétisation à base d’activités permet de préciser l’objet de la dépense et la budgétisation à base de performance permet d’évaluer l’efficacité de la dépense. Donc si vos allégations sont fondées vous avez montré aux sénégalais et à la face du monde que vous n’êtes pas à votre place et que le procureur de la république doit s’auto-saisir pour ouvrir une enquête enfin de respecter le slogan du nouveau régime du président de la République Bassirou Diomaye Faye «Jub, Jubal, Jubanti…».
Sinon, face à cette situation le peuple sénégalais est dans l’obligation de prendre son destin en mains et de ne pas donner une majorité parlementaire à ce régime à caractère malhonnête et acroatique. Monsieur le premier ministre, l’heure est grave, le Sénégal est dans une zone de turbulence « le Wiri Wiri ou le ñakhatē » n’a pas sa place d’être. Ousmane Sonko les sénégalais souffrent en silence et que le réveil sera peut-être brutal pour vous!
Vive le Sénégal !!!!
Vive l’Etat de Droit !!!
Vive la Démocratie !!!
Yallah nã Yallah sãm Suñugal amine!!!!
Abdoulaye Barry, responsable politique du Parti Démocratique Sénégalais (PDS)