» Quelque chose a été oublié lorsqu’on a rédigé la Constitution. On a dü oublier de prévoir des dispositions transitoires qu’il fallait ajouter pour prévoir que le mandat en cours,celui de 2012-2019 du Président Macky Sall fait partie du décompte des deux mandats que le Président peut avoir. Le mandat en cours, si nous appliquons la Constitution à la lettre, on peut considérer qu’il ne fait pas partie du décompte.
Ce qui fait que le Président Sall, en 2024 peut briguer un mandat comme l’avait fait le Président Wade. » Point n’est besoin d’être un génie de la chose politique, pour comprendre que l’oubli relaté par le spécialiste du droit constitutionnel est de taille. Puisqu’il s’agit d’une « anomalie » sur la charte fondamentale de la République. Qui nous lie tous.
Or, un regard sur le rétroviseur rappelle, que pour bien moins que ça, le candidat Macky Sall, élu Président a rompu le pacte de la réduction de son mandat de 7 ans à 5 ans. Nonobstant les déclarations de le respecter qu’il a faites sur les tribunes du pays et d’ailleurs à l’étranger. La volonté des caciques de l’Apr a été plus « forte » que la sienne.
Il ne serait pas surprenant demain que la théorie d’un troisième mandat pour le Président Macky Sall soit agitée et défendue par les Cissé Lo et consort. Ceux la même qui se sont élevés contre la réduction du mandat présidentielle en cours à ans brandiront la Constitution pour légitimer leur cause. Et à coup sûr la aussi les considérations démocratiques ou éthiques du Président ne seront pas de taille.
Qui plus est, avec une majorité plus que confortable à l’Assemblée nationale, la possibilité d’une révision constitutionnelle pourrait ne pas être évidente. Mais il faut d’abord passer le cap de 2019. Une difficulté de taille.
La rédaction