Dakarmidi – Athéisme- Syncrétisme- Institutionnalisation des rapports de l’État avec les chapelles religieuses, au premier rang desquelles les confréries.
Qui est dupe ?
Qui va définir ces rapports ?
Et d’ailleurs ce seront quels types de rapports?
Qui va déterminer le champ d’action de la religion et les limites en conséquence de son influence ?
Démagogie quand tu nous tiens.
On ne peut pas enrober sa volonté de mettre au pas les confréries, sous le couvert d’une pseudo volonté d’une institutionnalisation de leurs rapports à l’État comme si la religion qu’elles servent a besoin de la reconnaissance de l’État, ou de son autorisation pour toutes les actions qu’elle engage.
Le sombre dessein de ce politicien est simple et trans parait à travers ces mots et expressions.
L’État, laïc et en conséquence donc athée est sacrilège pour lui, et ses mentors. Le salafiste, appelant de ses voeux un régime islamiste y mettra fin, suivant en cela la fatwa de ses mandants qui tirent les ficelles dans l’ombre.
Pour éviter que l’on se penche sur leurs véritables intentions, il lance un leurre : l’État sera syncrétique.
Je le vois d’ici dire intérieurement soubanallah.
Car les salafistes nous haïssent et nous méprisent autant qu’ils détestent nos confréries dont ils nous accusent d’idolâtrer les guides spirituels.
D’où dans la suite du long développement du passage de Solutions sur leurs futurs rapports avec le pouvoir spirituel, l’idée présentée comme l’expression d’une position équidistante entre les différents cultes d’une institutionnalisation des rapports entre l’État et nos chapelles religieuses !
Stratégie cynique d’un réformateur social brûlant d’une passion incontrôlable de domination politique pour imposer un nouvel ordre social aux antipodes de notre culture de notre civilisation et de nos valeurs religieuses, d’inspiration sunnite.
C’est que les salafistes sont forts. Ils ont réussi le conditionnement de leur poulain totalement fanatisé et gonflé d’adrénaline, entièrement consumé par sa mission quasi jihadesque : prendre le Sénégal et le leur livrer.
Ceux qui sont séduits suivent aveuglément.
Car on leur sert le discours qu’ils souhaitent entendre.
Sans comprendre le sombre dessein qui nourrit l’engagement enrobé de patriotisme démagogiquement revendiqué par leur héros du moment !
Mais nous veillons.
Car nous savons.
Cissé Kane NDAO
Président A.DÉ.R