Le président Bassirou Diomaye Faye a présidé, lundi, les États généraux des transports publics. Dans son discours d’ouverture, il a mis en avant la nécessité d’une introspection collective face à l’insécurité routière, soulignant que celle-ci «n’est pas une fatalité» mais bien le résultat de «manquements humains.» Il a ainsi appelé à une prise de conscience nationale pour corriger ces dysfonctionnements.
Le Chef de l’Etat a également insisté sur l’importance d’un dialogue inclusif pour moderniser les infrastructures du pays et bâtir un système de transport public plus sécurisé, résilient et efficace, avec l’intégration des nouvelles technologies.
Les États généraux des Transports, qui dureront cinq jours, visent à dresser un diagnostic complet et sans complaisance des sous-secteurs du transport public qu’il soit routier, ferroviaire ou aérien.
Il a exhorté les participants à définir les contours d’un système de transport inclusif, durable et adapté aux nouvelles formes de mobilité, notamment électriques et numériques.
Par ailleurs, le président a insisté sur la nécessité de développer des solutions alternatives aux routes, en particulier par une réhabilitation stratégique du chemin de fer.
« Le renforcement du réseau ferroviaire doit réduire la pression sur nos routes et contribuer à leur préservation », a-t-il précisé.
Rts.sn