Il y a des morts qui laissent parfois indifférent. Le genre humain est ainsi fait de grandeur, de noblesse mais hélas souvent aussi de rancœur. Mais la mort de Tony Ndoye, que je sache, n’a laissé personne indifférent en raison de la dimension de l’homme, mais surtout de son vécu dans le milieu sportif, cet univers où le soleil ne se couche jamais.
Membre de la Jeanne D’Arc, le seul club qu’il a connu et aimé de toute la force de son âme, il ne l’a jamais quitté même dans sa longue traversée du désert. Membre fondateur du sport travailliste, il dirige l’institution de 1973 à nos jours, faisant ainsi de lui le président le plus ancien au poste de toute l’armada sportive Sénégalaise.
Son intégrité, son engagement et sa pugnacité, ont fait qu’il a toujours été plébiscité par ses pairs.
Que Dieu l’accueille dans son paradis.
La rédaction