Dakarmidi- Le ministre de l’Economie et du Plan a rencontré, à Johannesburg, des responsables de l’entreprise panafricaine « Mara Group » qui souhaitent installer une usine de fabrication de Smartphone au Sénégal, a constaté l’Envoyée spéciale de l’APS au 2ème Forum de l’investissement en Afrique.
« Les investisseurs de Mara groupe comptent installer une usine qui va créer au moins mille emplois durant la phase d’exploitation », a expliqué à l’APS, Amadou Hott, après l’audience accordée à deux responsables de l’entreprise de téléphonie mobile.
« Il y a des conditions qui doivent être réunies pour que cela puisse se faire mais nous allons y travailler », a ajouté le ministre, relevant que les équipes sur place feront le suivi avec ces investisseurs de l’entreprise panafricaine dont la première usine de fabrication du smartphone 100% africain a été officiellement ouverte le 7 octobre à Kigali (Rwanda).
Déjà installée au Rwanda et en Afrique du Sud, la marque qui se veut « totalement africaine », ambitionne de « s’infiltrer rapidement dans les marchés mondiaux », a dit le président Directeur général de Mara Groupe, Ashish Thakkar, lors d’une séance de conversation avec des investisseurs en Afrique en marge de l’ouverture du Forum de Johannesburg.
« Il n’y a pas de compromis sur la qualité de nos Smartphones qui sont aujourd’hui dans 41 pays avec des parts de marchés importants en Allemagne, au Royaume Uni et en Italie, entre autres », a-t-il avancé.
Le ministre sénégalais a eu également des rencontres bilatérales avec des investisseurs dans le domaine de l’énergie dont le Directeur Général de GI Afrique qui s’intéresse aux centrales électriques au Sénégal, avec comme ambition de convertir les centrales au gasoil en centrales au gaz pour avoir de l’électricité moins chère.
Amadou Hott dit également avoir rencontré des responsables du Fonds d’investissement qui cherchent des opportunités dans différents secteurs, des dirigeants de banques de développement.
Le 2ème Forum de l’investissement en Afrique à l’initiative du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) pendant trois jours près de 2000 délégués venus de 109 pays.