Dakarmidi – Le Sénégal et le reste du monde se préparent à célébrer l’Aid El-Kabir, le vendredi prochain. Au même moment, la pandémie de la Covid-19 continue de se frayer un chemin sous nos cieux. Une situation qui interpelle Moustapha Diakhaté. Dans un post sur sa page facebook, l’ancien parlementaire signale que le monde musulman devrait s’abstenir d’organiser toute célébration collective de la fête. Une manière d’éviter la propagation de la maladie.
Texte in extenso
Le Coronavirus nous prive de Hadj et nous risquons de le propager pour la Tabaski.
Après avoir renoncé au culte obligatoire du Pèlerinage à la Mecque à cause de l’épidémie de la Covid-19, le monde musulman devrait s’abstenir d’organiser toute célébration collective de la fête.
Cas du Sénégal
Au Sénégal, compte tenu de la situation qui prévaut à Dakar, le gouvernement doit instaurer un lock dowm de la région du Cap-Vert pour empêcher la contamination des autres localités du pays.
Cette mesure doit être étendue à tout autre cluster signalé sur l’ensemble du territoire national.
Risque d’une infection totale
Il n’y a pas de doute qu’au rythme où se propage la contamination, notamment communautaire, et ce dans un contexte d’inobservance généralisée de l’obligation du port de masques, avec la perspective des grands déplacements et les vastes rassemblements, le Sénégal court un terrible risque d’une infection totale de la population et du pays.
Les Communautés musulmanes sont interpellées ainsi que le gouvernement qui est garant constitutionnel de sécurité sanitaire des Sénégalais. La politique de santé publique est affaire régalienne et non d’opinion publique.
Application de la tolérance zéro
Si nous voulons éviter une hécatombe, le gouvernement doit appliquer la règle de tolérance ZERO pour non port du masque dans l’espace public avec de fortes amendes et privations de libertés.
Qu’Allah répande sa miséricorde sur le Sénégal, l’Afrique et le Monde !