Pour l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas), le gouvernement doit jouer franc avec le Syrjust dont les responsables étaient présents lors du point de presse.
“A partir du moment où il y a y a un silence qui est observé, du côté du ministre de la Justice, nous avons engagé toutes les forces de l’Unsas dans la bataille, elles vont toutes entrer dans la bataille. Nous allons enclencher une action d’envergure pour pouvoir aboutir la revendication et la plus courte possible, mais la plus prégnante aussi. Nous allons paralyser tous les secteurs pour que la revendication aboutisse”, a menacé le secrétaire de l’Unsas, Mademba Sock
“Mais, à quel jeu joue notre gouvernement ? Celui du dialogue ou celui de la duperie ? Qu’est-ce qui peut expliquer cette volonté de piétiner les accords et de refuser l’application des décrets dûment signés par le Président de la République ?”, s’interroge le patron de l’Unsas, dans son texte introductif.
Par ailleurs, la centrale syndicale réaffirme “son attachement au dialogue social. Et par conséquent, elle ne peut accepter, surtout de la part de l’Etat, une violation expresse des principes qui soutiennent le dialogue et la négociation. Le respect de la parole donnée relève de l’éthique et de la morale”.
Pour rappel, les travailleurs de la justice réclament, entre autres, la mise en œuvre du protocole d’accord du 17 octobre 2018 ; la publication au Journal officiel des décrets n° 2018 – 2259 du 14 décembre 2018, n° 2018 – 2260 du 14 décembre 2018 et n° 2018 – 2261 du 14 décembre 2018 ; l’organisation des formations préalables au reclassement des travailleurs de la Justice dans leurs nouveaux corps et nouvelles hiérarchies respectifs, en vertu des dispositions transitoires du décret n° 2019-413 portant création du Centre de Formation judiciaire (CFJ) et fixant ses règles d’organisation et de fonctionnement.