Dakarmidi – J’avais annoncé à une de mes contributions sur Sonko, il y a quelques jours, que le phénomène était un feu de paille qu’un petit vent allait emporter sans un brin d’effort. J’ai entendu hier sur la rfm, Sonko, à la voix tremblante, comme un bébé qui a perdu sa tétine, se presser au micro pour s’adresser aux sénégalais et leur délivrer un camouflet, évitant la question précise posée par Antoine Diouf. « Confirmez-vous vouloir fusiller les bâtisseurs de notre République? »
J’avais dit que Sonko était un petit enfant qui s’amuse et qui veut devenir Président. Mais cela n’arrivera pas dans le pays de Senghor ce grand académicien, ni dans le pays de Diouf, ce grand administrateur civil de classe exceptionnelle, ni dans le pays de Wade, l’homme le plus diplômé du Caire au Cap, encore moins dans le pays de Macky Sall, dont la baraka a laissé couler le pétrole et le gaz. Pourquoi Sonko traine-t-il avec un fusil, qu’est-ce qui ne va pas chez l’homme?
Pourquoi s’attaquer aux bâtisseurs de la République? Il y a quelques jours d’ailleurs, le doyen Magib Sène à travers un excellent ouvrage les rendait un vibrant hommage.
Sonko est un antirépublicain, il déroge à toutes les règles par une haine devenue même une métastase qui essaime jusque dans les perrons de ses sympathisants. En plus d’attaquer les fondements de la République, le leader du Pastef excelle dans les contre-vérités, avec l’affaire du domicile de sa mère visité, sa militante tuée, et une voiture d’un de ses militants caillassée. Faudrait-il le présenter devant le procureur général pour atteinte à la sûreté de l’Etat ou simplement le conduire à l’hôpital psychiatrique de Fann pour mensonge répétitif qui dépasse de loin la qualité du mensonge ordinaire? À méditer …
Abdoulaye Mamadou Guissé