Dakarmidi – Le sommet sur la sécurité maritime, la sûreté et le développement en Afrique a pris fin samedi à Lomé avec l’adoption de « la charte de Lomé » rapporte le site français RFI.
Les pays de l’Union africaine s’engagent d’abord à échanger leurs informations, leurs expériences et à lutter ensemble contre la piraterie, les trafics ou encore la pêche illicite. Ils promettent également de délimiter leurs frontières maritimes, ce qui n’est pas toujours le cas aujourd’hui. A ce sujet, un différend oppose la Côte d’Ivoire au Ghana depuis plusieurs années, par exemple.
Toujours selon RFI, l’UA décide également la création d’un fonds de sûreté et de sécurité maritime, mais sans dire comment celui-ci sera alimenté. Les Etats (40 au total) décident également d’améliorer leur capacité d’intervention en mer et d’investir dans la marine chacun chez soi.
Autre disposition : la création d’un comité composé de 15 ministres désignés pour trois ans. Ils seront chargés de veiller à la mise en oeuvre de la charte. La tâche ne sera pas facile, car d’une part, le texte reste assez flou sur plusieurs points et, d’autre part, les Etats pourront déposer des amendements au texte dans les mois à venir.
Enfin, aucun éventuel droit de poursuite n’est mentionné par le texte, dans les eaux territoriales d’un autre pays, « trop direct et trop sensible », explique un ministre.
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