Ñoo Lank et Aar Liñu Bokk font le point sur le dossier Sénélec-Akilee. Face à la presse, les deux plateformes demandent la renégociation des termes du contrat Senelec-Akilee. Dans ce sillage, elles suggèrent des solutions à l’Etat dans la gestion des ressources humaines.
Rencontre avec les acteurs concernés
Ñoo Lank et Aar Liñu Bokk avaient mandaté 3 membres dans chaque mouvement pour aller voir les parties concernées par le contrat. C’est dans ce sens qu’ils ont adressé des lettres à Akilee, Senelec, au Sutelec et au ministre de l’Energie. Toutes les parties les ont reçus à l’exception de la Senelec. Apres investigations, Ñoo Lank et Aar Liñu Bokk ont constaté que la Senelec est le seul perdant dans ce contrat et elles l’Etat d’en être responsable.
Les recommandations de Ñoo Lank et Aar Liñu Bokk
Les deux plateformes invitent l’Etat à veiller sur les sociétés nationales, les agences, et les ressources naturelles; car, souvent les termes des contrats ne sont pas explicites et il y a beaucoup de zones d’ombre à la signature et à la négociation. Cependant, Ñoo Lank et Aar Liñu Bokk recommandent à l’Etat d’impliquer les populations dans la signature des contrats. Aussi préconisent-elles d’inclure un membre de la société civile ou un représentant du personnel dans le conseil d’administration de la Senelec.
Renégocier le contrat avec Akilee
Ñoo Lank et Aar Liñu Bokk invitent l’Etat à revoir les autres contrats signés par la Senelec, dont celui avec la société Excelec, faire un audit sur les marchés gré à gré de la Senelec, remplacer Akilee par une autre société nationale. Pour elles, il est nécessaire de faire appel à candidature pour la direction de la Senelec, mais aussi de lui exiger une bonne fourniture d’électricité en qualité et en prix.