« La vraie grandeur réside dans la capacité à choisir les priorités avec sagesse », John C. Maxwell.
Le Sénégal est en pleine tourmente économique. En moins d’un an, l’État a plongé dans une spirale d’endettement vertigineux. Alors que Macky Sall avait contracté une dette de 12 000 milliards de francs CFA sur 12 ans, le duo DIOMAYE-SONKO pulvérise tous les records : près de 4 500 milliards empruntés en 2024, et autant prévu pour 2025. À ce rythme effréné, la dette publique atteindra 23 000 milliards d’ici 2029, une bombe à retardement qui menace de faire imploser l’économie nationale.
Un paradoxe budgétaire criant
Malgré les slogans accrocheurs promettant une souveraineté économique, le projet de loi de finances trahit ces ambitions. Plus d’un quart des dépenses d’investissement, 500 milliards de francs CFA, seront consacrés aux infrastructures, tandis que l’agriculture, pourtant au cœur des promesses, ne recevra que 240 milliards, et l’industrie un maigre 31 milliards.
Où sont les usines et les aménagements agricoles promis ? Où est l’effort pour sortir le pays de sa dépendance économique ? Ces incohérences risquent d’étouffer la création d’emplois et de compromettre durablement la souveraineté alimentaire et industrielle du Sénégal.
Des fonds publics dans le flou total
Un autre scandale plane : les 5 milliards de francs CFA votés dans la loi de finances rectificative 2024 pour indemniser les victimes des violences pré-électorales. À ce jour, aucune explication claire sur l’utilisation de ces fonds. Ont-ils été consommés avant le 31 décembre ? Reportés en 2025 ? Pourquoi alors ne pas les avoir intégrés directement dans la loi de finances initiale 2025 ?
Cette gestion opaque des finances publiques n’est qu’une preuve supplémentaire de l’improvisation et du manque de rigueur du régime en place.
Un cri d’alarme pour sauver le pays
Le Sénégal est à la croisée des chemins. Si le gouvernement ne stoppe pas cette dérive budgétaire et ne recentre pas ses priorités, le pays s’enfoncera dans une crise économique et sociale sans précédent. Les citoyens, déjà éprouvés, attendent des réponses immédiates et des actes concrets.
Le temps presse. L’histoire jugera sévèrement ceux qui auront sacrifié la souveraineté et l’avenir du pays sur l’autel de l’endettement et des choix incohérents. La balle est dans le camp du gouvernement : agir ou condamner le Sénégal à une descente aux enfers.
PAMATAR